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Création de l'Ordre

 

Le Journal Officiel de la République française a publié le 5 décembre 1963, un décret du 3 décembre portant création d'un « Ordre National du Mérite ».

Il s’avéra nécessaire - et ce fut la deuxième étape de la réforme - d’envisager la création d’un deuxième Ordre national, à la fois pour des raisons internes, mais aussi parce que, dans son rôle et dans son action de par le monde, la France était amenée à procéder à des échanges de décorations avec des pays déjà possesseurs de deux Ordres nationaux tandis qu’elle ne disposait que de la seule Légion d’honneur pour honorer les étrangers au titre de la réciprocité.
Telles sont les raisons qui ont milité en faveur de la création de l’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE dont le premier vocable, précisons-le, avait été «ORDRE DU MÉRITE DE FRANCE» Il est, du fait même des principes posés lors de sa création, une Institution originale née à un moment donné de conditions précises. La tâche de conception et d’élaboration des textes ayant été dévolue à la Grande Chancellerie, c’est en toute logique à celle-ci qu’allait être confiée l’administration de l’Ordre.
Le Grand Chancelier de la Légion d’honneur porterait le titre de Chancelier de l’Ordre National du Mérite et dirigerait la « Chancellerie », le Grand-maître étant, bien entendu, le Chef de l’État. Les origines profondes de l'Ordre National du Mérite En 1757, Louis XV avait créé l’INSTITUTION DU MÉRITE MILITAIRE, jumelée à l’ORDRE DE SAINT-LOUIS et destinée à reconnaître les faits d’armes accomplis par les très nombreux officiers étrangers, protestants pour la plupart, servant dans les armées du roi. Le BLEU fut la couleur décidée pour son ruban, alors que celle du ruban de Saint-Louis, réservé aux officiers catholiques, était rouge. Les deux Ordres, les plus populaires de l’Ancien Régime, disparurent avec lui.
Un demi siècle plus tard, en 1811, au sommet de sa puissance, NAPOLÉON Ier fondait l’ORDRE DE LA RÉUNION. Ordre qui, à son tour, complétait la création de la Légion d’honneur. Sur le modèle de celle-ci, et, pratiquement, selon les mêmes statuts, la Réunion récompensait les services civils et militaires rendus à l’Empire par des français ou des étrangers. Et très vite les plus hautes personnalités tinrent à l’honneur de recevoir le ruban BLEU, couleur que l’Empereur, lui aussi, avait retenue pour sa nouvelle décoration, à côté du rouge de la Légion d’honneur. Mais l’Ordre de la Réunion était trop récent lors de la chute de l’Aigle et il ne lui survécut pas.
C’est seulement 150 ans après que le général De Gaulle, s’inspirant directement de la double tradition royale et impériale, dota enfin la France d’un second Ordre d’envergure nationale, permettant de reconnaître aussi largement et aussi justement que possible TOUS LES MERITES dont elle bénéficie.
Et, fidèle à cette même tradition, le fondateur de l’Ordre National du Mérite choisit pour lui la couleur BLEUE

L’Ordre National du Mérite « Ordre contemporain »L’Ordre ainsi créé était donc destiné à récompenser des mérites dont le caractère ne permettait pas (ou ne permettait pas encore) de relever de la Légion d’honneur.

Il ne devait jamais être un obstacle définitif à l’accès à la Légion d’honneur si la qualité des services rendus s’élevait ou si leur durée plus longue permettait de l’envisager.
Il pouvait cependant constituer une récompense définitive et complète parachevant une carrière assortie de mérites distingués.
Il devait être plus largement distribué, atteindre plus aisément la province, recouvrir toutes les professions et tous les secteurs d’activité et constituer ainsi soit une première étape, soit une consécration des efforts accomplis avec distinction dans la vie professionnelle, la vie associative, le dévouement social, les services militaires, etc.
Faut-il dire aussi que l’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE est universel : il accueille dans ses rangs des citoyens de tous les groupes sociaux et cette universalité le différencie fondamentalement de tel ou tel Ordre de l’Ancien Régime, fondé sur l’appartenance religieuse ou sur la position sociale.
Bien entendu, l’esprit de la réforme aurait été détourné si elle n’avait consisté qu’à ajouter une décoration supplémentaire à la gamme, aussi diverse que diffuse, des trop nombreuses distinctions qui existaient déjà.
C’est pourquoi, dans un souci de simplification, furent supprimés la plupart des Ordres spécialisés nés depuis le début du siècle.
Quatre d’entre eux toutefois survécurent, en raison notamment de l’ancienneté ou de circonstances particulières.
La place de l’ONM dans la hiérarchie des décorations.Se posa aussi la question de savoir quelle serait la place de l’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE dans la hiérarchie des distinctions officielles. Il était devancé sans conteste par la Légion d’honneur et aussi par l’Ordre de la Libération, qui n’accueillait plus de Membres mais qui n’en gardait pas moins un incontestable prestige.
Fallait-il le placer en troisième position, immédiatement avant la Médaille militaire ? Celle-ci avait pour elle son passé prestigieux, son caractère de « Légion d’honneur du sous-Officier» et aussi l’armée de ses titulaires, elle prima donc sur l’Ordre National du Mérite
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Mise à jour le 09-Oct-2010